Horror
Horror (Le Manoir de la terreur / The Biancheville monster / Demoniac), de Alberto de Martino (1963)
Quelques années après le choc provoqué par Le Masque du démon, le jeune Alberto de Martino tourna ce film, inspiré par La Chute de la maison Usher. C'est donc une triple influence qui se fait voir dans ce film : Bava, Poe, et Roger Corman, qui avait signé une adaptation mémorable de cette même nouvelle quelques mois plus tôt.
Lorsque la jeune Emily Blackford débarque dans le château familial en compagnie d'amis, c'est pour apprendre que son père est mort depuis sa dernière visite. Ne reste plus que son frère, et quelques curieux personnages, qui semblent tous garder jalousement un secret... Quelques insomnies et événements bizarres plus tard, le mystère va s'éclaircir, et révéler l'indicible ! (à dire avec une voix caverneuse bien sûr)
Dès les premières minutes, il est aisé de remarquer que Horror fait partie du haut du panier du film gothique à l'italienne. Les cadrages sont très beaux, les mouvements de caméra nombreux et parfois remarquables, le noir et blanc parfaitement maîtrisé. Visuellement, c'est donc un vrai petit bijou que nous offre Alberto de Martino.
Le point faible du film réside dans son scénario qui, s'il ne manque pas d'audace, à bien y regarder, est néanmoins sans grande surprise, et, plus grave, patine quelque peu dans son dernier tiers. Dommage, car les acteurs sont plus que corrects, notamment Gerard Tichy et Helga Tiché, respectivement maître de maison ténébreux, et femme froide et mystérieuse. Les scènes incontournables du film gothique sont toutes présentes : visite du château en robe de chambre par l'héroïne, éclairée par un chandelier ; nuit d'orage aux éclairs déchirant l'obscurité ; scènes oniriques terrifiantes...
Voilà donc un très bon film d'épouvante à l'ancienne, qui, bien que moins connu, se place aisément aux côtés des réussites du genre telles que Danse macabre, Les Amants d'outre-tombe ou encore Le moulin des supplices...
PS - une longue et très édifiante analyse du film est disponible à cette adresse :
http://www.cine-studies.net/r8b0_01_01.html
Quelques années après le choc provoqué par Le Masque du démon, le jeune Alberto de Martino tourna ce film, inspiré par La Chute de la maison Usher. C'est donc une triple influence qui se fait voir dans ce film : Bava, Poe, et Roger Corman, qui avait signé une adaptation mémorable de cette même nouvelle quelques mois plus tôt.
Lorsque la jeune Emily Blackford débarque dans le château familial en compagnie d'amis, c'est pour apprendre que son père est mort depuis sa dernière visite. Ne reste plus que son frère, et quelques curieux personnages, qui semblent tous garder jalousement un secret... Quelques insomnies et événements bizarres plus tard, le mystère va s'éclaircir, et révéler l'indicible ! (à dire avec une voix caverneuse bien sûr)
Dès les premières minutes, il est aisé de remarquer que Horror fait partie du haut du panier du film gothique à l'italienne. Les cadrages sont très beaux, les mouvements de caméra nombreux et parfois remarquables, le noir et blanc parfaitement maîtrisé. Visuellement, c'est donc un vrai petit bijou que nous offre Alberto de Martino.
Le point faible du film réside dans son scénario qui, s'il ne manque pas d'audace, à bien y regarder, est néanmoins sans grande surprise, et, plus grave, patine quelque peu dans son dernier tiers. Dommage, car les acteurs sont plus que corrects, notamment Gerard Tichy et Helga Tiché, respectivement maître de maison ténébreux, et femme froide et mystérieuse. Les scènes incontournables du film gothique sont toutes présentes : visite du château en robe de chambre par l'héroïne, éclairée par un chandelier ; nuit d'orage aux éclairs déchirant l'obscurité ; scènes oniriques terrifiantes...
Voilà donc un très bon film d'épouvante à l'ancienne, qui, bien que moins connu, se place aisément aux côtés des réussites du genre telles que Danse macabre, Les Amants d'outre-tombe ou encore Le moulin des supplices...
PS - une longue et très édifiante analyse du film est disponible à cette adresse :
http://www.cine-studies.net/r8b0_01_01.html