Légion des damnés, La
La Légion des damnés (La legione dei damnati / La Patrouille des damnés / Battle of the commandos), Umberto Lenzi (1969)


Le réalisateur omni-genre Umberto Lenzi s'attaque ici au film de guerre tendance Les Douze salopards, avec Jack Palance en vedette. Deux ans après Les Chiens verts du désert, c'est donc un nouvel essai dans le genre pour Lenzi, qui utilise cette fois un script du jeune Dario Argento. Palance / Lenzi / Argento, un cocktail explosif ? Pas sûr.
Le canevas de base du scénario d'Argento rappelle donc fortement (pour rester poli) les Douze Salopards : des bleu-bites plus souvent au trou qu'au front sont engagés par Jack Palance, un gradé dur à cuire pour une mission-suicide en vue de préparer le débarquement des alliés. S'ensuivent de nombreuses explosions, fusillades et bites au cirage de rigueur (ça en fait beaucoup de bites, non ?).

Sans être mauvais, le film se ressent surtout de son faible budget, qui laisse sans cesse planer le doute sur la nature de certains plans (stock-shot ? pas stock-shot ? ), et d'une certaine absence de surprises dans son déroulement. Reste que Jack Palance est génial en chef dur au mal, qui se fait un devoir de mater son turbulent commando. Le final très western, où Palance se retrouve face à sa nemesis teutonne Curd Jürgens est également très sympathique.
Dommage donc que le tout confine en fin de compte à l'anecdotique. La faute sans doute au duo Lenzi / Argento, qui ne s'est pas vraiment foulé... Rien de dramatique, mais le tout a un goût certain de déjà-vu. A regarder en sirotant un Dr. Pepper donc.


Le réalisateur omni-genre Umberto Lenzi s'attaque ici au film de guerre tendance Les Douze salopards, avec Jack Palance en vedette. Deux ans après Les Chiens verts du désert, c'est donc un nouvel essai dans le genre pour Lenzi, qui utilise cette fois un script du jeune Dario Argento. Palance / Lenzi / Argento, un cocktail explosif ? Pas sûr.
Le canevas de base du scénario d'Argento rappelle donc fortement (pour rester poli) les Douze Salopards : des bleu-bites plus souvent au trou qu'au front sont engagés par Jack Palance, un gradé dur à cuire pour une mission-suicide en vue de préparer le débarquement des alliés. S'ensuivent de nombreuses explosions, fusillades et bites au cirage de rigueur (ça en fait beaucoup de bites, non ?).

Sans être mauvais, le film se ressent surtout de son faible budget, qui laisse sans cesse planer le doute sur la nature de certains plans (stock-shot ? pas stock-shot ? ), et d'une certaine absence de surprises dans son déroulement. Reste que Jack Palance est génial en chef dur au mal, qui se fait un devoir de mater son turbulent commando. Le final très western, où Palance se retrouve face à sa nemesis teutonne Curd Jürgens est également très sympathique.
Dommage donc que le tout confine en fin de compte à l'anecdotique. La faute sans doute au duo Lenzi / Argento, qui ne s'est pas vraiment foulé... Rien de dramatique, mais le tout a un goût certain de déjà-vu. A regarder en sirotant un Dr. Pepper donc.